No Impact Man : peut-on sauver la planète sans rendre dingue sa famille ?

8 Avr

Colin Beavan a partagé ma serviette de plage l’été dernier et j’avais publié mon avis sur mon autre blog. Je souhaitais donc vous le faire partager également ici. Moi qui croyait que ce livre serait drôle, sous forme de carnet de bord ponctué de situations cocaces, j’ai plutôt eu l’occasion de prendre conscience… de notre inconscience. Enfin, le plus gros était déjà fait avec le tapage médiatique autour du réchauffement climatique et Cie. Mais là, Coline Beavan, en nous racontant son projet No Impact Man, nous met face à nos responsabilités, dans notre quotidien. Et en fait, ça semble un peu compliqué au début de s’alimenter dans un rayon de 200 km (pour TOUT), de ne plus prendre de voiture, de s’éclairer à la bougie le soir, d’abandonner l’ascenseur, et de ne plus acheter d’aliments avec emballage… Mais, ils y sont arrivés sans divorcer ! Sans employer un ton moralisateur ni dramatiser à outrance, Colin Beavan est percutant et pousse à la réflexion… On se sent juste un peu mal à l’aise quand on déballe son Magnum sur la plage ensuite…

Ce qu’en dit l’éditeur

Comme nous tous, Colin Beavan en a marre d’assister, impuissant, au réchauffement climatique, à la déforestation et aux gaspillages en tous genres… Il refuse d’être partie prenante dans la fonte des glaces et la disparition des ours polaires. Son défi: vivre un an en réduisant au maximum son empreinte environnementale. Jusque-là, pas de quoi parader, d’autres l’ont fait avant lui. La grande différence c’est que ledit Colin Beavan vit en plein coeur de Manhattan, au 9e étage d’un building. Et qui dit réduction des émissions de carbone dit pas d’ascenseur, de climatiseur, de réfrigérateur, de transport motorisé -entre autres-, et quand on est un jeune père de famille, l’aventure tourne vite au casse-tête. Son premier challenge: convaincre sa femme, quelque peu accro au shopping, de jouer le jeu. Le deuxième : renoncer aux couches en plastique et aux plats à emporter. Passées ces étapes… eh bien, tout reste encore à faire. L’expérience dure un an, le compte à rebours est enclenché !

A propos de l’auteur

Colin Beavan est l’auteur de plusieurs essais historiques et de critiques pour les magazines The Atlantic Monthly, Mens’ Health, Glamour, Cosmopolitan… Il vit à New York avec sa femme Michelle Conlin, journaliste pour BusinessWeek et leur fille Isabella.

Une Réponse to “No Impact Man : peut-on sauver la planète sans rendre dingue sa famille ?”

  1. Sophie (Le Monde de Noé.com) 8 avril 2011 à 1:03 #

    J’aime lire ce genre d’article ! Merciii 😉 Il est important de savoir et de comprendre que nos actes quotidiens ont un impact (souvent loin de chez nous, c’est pour ça qu’on ne s’en rend pas tjrs compte). Et avec des gestes + simples que ceux de Colin Beavan, on peut ameliorer à la fois sa santé, son environnement mais aussi celui des autres. D’où l’importance de consommer « raisonnablement » ; c’est à dire en s’informant. Amicalement, Sophie

Laisser un commentaire