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Trouvé en kiosque : Ma Cuisine Végétarienne n°1

31 Mar

Hier en fouillant un peu dans mon kiosque à journaux, je suis tombée sur le premier numéro de « Ma Cuisine Végétarienne ». Curieuse, je l’ai acheté et l’ai feuilleté dans le métro.

Plein de recettes bien sur, une interview de Jean Montagard, chef cuisinier qui a choisi de proposer des plats végétariens par conviction il y a déjà plusieurs dizaines d’années, de belles couleurs…

Quelques articles également mais je dois avouer que je n’ai pas appris grand-chose. Mais ils permettent de réexpliquer les bases de la cuisine végétarienne, de la bio et de la nécessité de manger moins de viande !

J’espère que ce nouveau magazine pourra se développer et trouver un public toujours plus grand en tout cas et je tenais vraiment à saluer cette initiative ! Quand on regarde le nombre de magazine de cuisine dans les kiosques à journaux, c’est quand même un peu dommage qu’il n’y en ait pas plus que ça qui soient consacrés à une cuisine saine.

Je testerai des recettes de ce numéro et vous en reparlerai prochainement, et d’ici là, essayez de vous le procurer, au moins pour les soutenir !

Après l’indignation, l’action ! ou le retour du panier bio !

25 Mar

Depuis ces derniers temps, je vous ai beaucoup parlé des films et reportages qui nous alertent sur la qualité de notre alimentation.

Une fois passé le temps de l’indignation, il faut donc agir !

J’ai donc recommencé à commander mes paniers de fruits et légumes bio et il fallait aller le chercher hier.

J’aime toujours la surprise que l’on a lorsque l’on découvre ce qu’il contient ! Je suis fidèle aux Paniers de Martin qui livrent à Lyon et Saint Etienne.

Nous avons pris le panier « Fruits et légumes » à 17 euros que nous avons complété avec un panier « agrumes » contenant trois kilos de pamplemousses, oranges et citrons pour 7,90 euros.

Alors, voici la composition de notre panier :

– 4 kiwis

– 1 kilo de pommes : je viens d’en dévorer une… délicieuse et juteuse !

– 0,16 kg de mâche

– 0,65 kilo de carottes

– 1 bouquet de roquette : on l’a mise directement au menu hier soir avec un filet d’huile d’olive, un peu de fleur de sel et une galette végétale… Un vrai festin !

– 0,6 kg de panais : c’est l’inconnu de la semaine, mais j’ai imprimé les recettes fournies par Les Paniers de Martin sur leur site, toujours très pratiques !

– 1 kg de poireaux

– 1 chou frisé, typiquement un légume que je n’achète pas spontanément ! Voilà donc pour notre semaine ! J’imagine que je complèterai tout cela par d’autres légumes (pas bio) pour faire toute la semaine, mais c’est déjà un bon début…

Si vous êtes dans le coin, faites un tour chez eux : http://www.lespaniersdemartin.com/

Et vous, comment faites-vous au quotidien ?

Une assiette nommée danger

22 Fév

La semaine dernière, vous avez peut-être entendu parler du très bon documentaire passé sur France 3 « Manger peut-il nuire à notre santé ». Comme d’habitude, on regrettera que ce programme, d’utilité publique à mon sens, ait été diffusé en deuxième partie de soirée. Ce détail mis à part n’enlève rien à l’excellent travail réalisé par la journaliste Isabelle Saporté qui a remonté cinq filières alimentaires dans le cadre d’une investigation longue et rigoureuse menée durant seize mois. Elle a étudié les produits les plus consommés en France, à savoir les pommes, le blé (via le pain notamment), le porc et le saumon.

Autant vous prévenir tout de suite qu’on ne sort par indemne de ce reportage. Depuis que je l’ai regardé, je me pose encore plus de questions qu’avant ! Outre les investigations sur le terrain, la journaliste s’est entourée de spécialistes tels que David Servan-Schreiber et autres médecins qui l’ont aidé à décortiquer notre assiette.

Je vous invite à regarder ce documentaire sur le site pluzz.fr. Ensuite, revenez donc par ici pour que nous discutions sur ce qu’il faut faire ! Car au-delà des constats alarmants et dramatiques, il faut agir. Et c’est bien cela qui me préoccupe : comment faire pour que ces dérives cessent, si ce n’est par la sensibilisation et une action militante quotidienne en faisant nos courses ?

Sincèrement, je ne sais pas, mais il va falloir trouver… et vite !

Pour voir le reportage, c’est ici

Manger bio, oui ! Et boire bio ?

14 Fév

                                                                                                   

Quand on fait attention au contenu de son assiette, il arrive forcément un jour où l’on se pose la question de ce que l’on boit : est-ce vraiment bon pour la santé ?

Je suis depuis longtemps amatrice de vins et surtout de bon vin, et l’on m’a proposé de gouter un vin produit par Scamandre : vous-pensez bien que je n’ai pas refusé !

J’ai donc reçu récemment une bouteille de la part de Scamandre, un vin de la Vallée du Rhône !

Nous l’avons dégusté avec un carré d’agneau : c’était parfait ! Ce vin est composé de plusieurs cépages : Syrah 50% Carignan 30% Grenache 10% Mourvèdre 10%

 Je n’avais jamais eu l’occasion de gouter un vin bio et j’ai donc fait mes petites recherches sur cette exploitation et je vous invite à la connaitre vous aussi ! Ce domaine est né de l’amour du vin et d’une approche respectueuse de la nature et de l’environnement.

Toute l’infrastructure est conçue pour une culture raisonnée, de l’architecture moderne fondue dans le paysage à la station d’épuration qui restitue à la nature une eau parfaitement propre. Les installations permettant d’atteindre l’équilibre énergétique sont prévues pour 2015. Mais déjà, le sol est travaillé au cheval de trait et une juste quantité d’engrais naturels est utilisée. Le prix de ce jusqu’au-boutisme est un faible rendement compris entre 20 et 30 hl / ha.

 Et oui, il faut être réaliste et raisonnable, produire bio ne permet pas de produire du vin comme dans une exploitation classique !

 Si vous êtes intéressé, vous pouvez vous rendre sur leur site et même commander en ligne puisque le site de Scamandre est également un site de vente de vin en ligne. Et, cerise sur le gâteau, vous pouvez aussi venir passer un séminaire au vert au milieu des vignes : une bonne idée à souffler à votre chef ?

J’espère que vous apprécierez cette initiative et qu’elle donnera à d’autres des idées pour faire du bon vin sans pesticides et autres cochonneries !!!

Fresh in the City

19 Août

Toujours pendant les vacances, on est allé faire un petit tour tranquilou du côté du 3e arrondissement (de Lyon – J) avec mon chéri, dans un but bien précis : MANGER !

Et par là même occasion découvrir un nouveau resto : Fresh in the City. Il s’agit en fait d’un lieu où l’on peut manger rapidement à midi, sans prendre trente kilos par bouchées.

Mais la raison principale pour laquelle je souhaitais y aller, c’est que les deux gérantes proposent des plats sans gluten et/ou sans lactose. Et c’est suffisamment rare ici pour le souligner.

Chéri a dégusté un bon sandwich (poulet rôté, crème de pesto, carottes, basilic) fait en temps réel, donc frais… et moi une salade avec des nouilles de riz, des crevettes, cacahuètes, carottes…. En dessert, une salade de fruits (pêche-framboise) – là encore des vrais fruits, pas une boite.

Le design du lieu est très sympa et la terrasse bien agréable dès que le soleil pointe son nez ! On peut également venir pour le petit dej et le gouter ! Je vais y penser !

Alors pour finir l’été sur une note de légèreté…

Plus d’ infos et la carte : http://www.freshinthecity.fr/

Vous allez fondre…

17 Août

Pendant l’été, j’ai eu la joie de recevoir le livre de ma copine Karen, qui anime avec talent le blog Cuisine-Saine. Le thème ? Le CHO-CO-LAT !!

Mais pas n’importe lequel : le chocolat bio !

Karen a fait les recettes et Annie Casamayou a fait la première partie du livre qui nous présente les bienfaits du chocolat, sa fabrication, et bien d’autres informations vraiment intéressantes, qui nous donnent encore plus envie de cra/oquer !

Pour les recettes, Karen nous offre un éventail large avec des boissons, des biscuits, des gâteaux et des recettes salées ! Je dois avouer que c’est par le salé que j’ai commencé : le cake au chocolat et jambon fumé, et les boulettes de poulet au chocolat… TOP ! Et super pour briller dans les soirées et rivaliser avec les 50 cakes aux olives qui occupent le buffet (j’adore ça, mais c’est d’un classique…)

Comme d’habitude aussi chez Karen, les recettes sont sans gluten, et/ou sans lactose, et/ou sans œufs : et là, on dit MERCI, parce que les brownies, je commence à en rêver la nuit !

Alors quelques infos complémentaires avant que vous alliez commander ce livre fort bien fait (et pas cher : 8,90 euros) :

Chocolat bio, Craquez, Fondez d’Annie Casamayou et Karen Chevallier – Anagramme Editions

Le blog d’Annie : http://sante-naturelle.over-blog.org/

Le blog de Karen : http://cuisine-saine.fr/

Au mois de mai : 38 fruits et légumes à consommer sans modération !

28 Mai

Depuis un moment, je voulais trouver pour ma cuisine un petit calendrier pour savoir ce que je pouvais acheter sans scrupule ! J’ai donc décidé de vous faire partager ces découvertes, en espérant que cela vous sera utile !
Légumes du mois de mai (euh, je sais, il est bientôt fini….)

Ail, Asperge blanche, Asperge verte, Aubergine, Bette, Betterave rouge, Chou frisé, Chou-chinois, Chou-fleur, Chou-rave, Concombre, Epinard, Fenouil, Laitue romaine, Oignon, Petit oignon blanc, Pomme de terre, Radis, Radis long, Rhubarbe

Fruits du mois de mai : 

Ananas, Avocat, Banane, Citron, Fruit de la passion, Kiwi, Mangue, Melon, Nectarine, Orange, Orange sanguine, Pamplemousse, Papaye, Prune, Pêche, Tomate, Tomate charnue

Bio, Bon, Gourmand : in-dis-pen-sable !

25 Mai

Qui dit Bio, dit Valérie Cupillard ! ça je ne le savais pas il y a quelques semaines encore, mais maintenant je suis fan !

Je vous laisse faire connaissance sur son blog directement : http://www.biogourmand.info/index.php/2006/07/01 

Promis, vous ne serez pas déçus !

Pour la petite histoire, mes collegues et moi cherchions un cadea d’anniversaire pour une de nos collègues qui aime tout ce qui est bio et qui va bientôt voir le bout du nez de son 2e bout de chou. Quoi de plus important que de manger sain quand on attend un enfant, et quand on le nourrit des années durant ? (vaste débat, on y reviendra !)

Bref, nous tombons sur Bio, Bon, Gourman de Valérie Cupillard et je pars avec. Comme nous étions vendredi soir, il me fallait garder le livre un week-end…. alors j’avoue je l’ai feuilleté. Et là, à chaque page, j’étais surprise ! et je recopiais les recettes, une par une… Je me suis ensuite rendue compte que… je ferai mieux de l’acheter ! et hop ! c’était fait !

Et bien, je ne regrette pas ! Dans ce livre très épais, on trouve de tout ! des recettes en fonction des saisons, des soupes, des idées de sauces et d’assaisonnement !

J’ai déjà fait plusieurs essais : carpaccio de betterave et crème d’avocat (simplissime et très bon), cake citron-gingembre, salade endives et poires… j’en oublie mais tout a été une réussite ! J’aime beaucoup ces idées d’huile et d’assaisonnement qui permettent de changer une petite touche d’un plat pour lui donner une autre dimension ! J’ai pris maintenant l’habitude de faire une sauce huile de noix-curcuma pour assaisonner des crudités préparées rapidement !

Les recettes sont faites à base de « vrais » produits bio et ne contiennent pas (ou presque) d’aliments à base de gluten, ou de lactose : youpiiiiiiiiiiii ! Résultat : vous pouvez épatez vos amis avec des recettes originales sans vous priver pour autant !

C’est gentil d’avoir lu ce post jusqu’au  bout mais vous feriez mieux de courir chez votre libraire ou dans votre magasin bio le plus proche !! allez, zou !

Cherche Omega 3 désespérément

24 Mai

Oui les Omega 3 sont importants, mais avant de savoir où on en trouve, petit apparté « Les omega 3 pour les nuls » : Le groupe d’acides gras oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés que l’on trouve en grandes quantités dans certains poissons gras, dans le lin, la noix, la cameline ou le colza. Des régimes alimentaires apportant une excellente quantité de ces aliments riches en oméga-3 sont le régime méditerranéen, le régime préhistorique et le régime Okinawa. Les oméga-3 et 6 sont classés acides gras essentiels, car l’organisme humain en a absolument besoin mais ne peut les produire lui-même, il doit donc les retrouver tels quels dans son alimentation.

Cette petite précision faite, où en trouve-t-on ?

Soyons honnête : pour arriver à la dose d’oméga-3 à partir de laquelle on peut noter un effet minceur, il faudrait prendre un abonnement à vie chez votre poissonnier. On parle de 3 g d’EPA DHA, ce qui correspond à une supplémentation de l’ordre de 6 à 9 g d’huile de poisson par jour. Ou 200 à 250 g de hareng fumé, de maquereau ou de sardines. Pas forcément évident !
Chaque jour de l’année, il convient donc de privilégier les aliments les plus riches en oméga-3 et de leur associer des compléments alimentaires.

Les oméga-3 ont besoin d’antioxydants pour être bien assimilés. Leur environnement de prédilection : l’alimentation traditionnelle méditerranéenne. C’est-à-dire ? Des menus basés sur les poissons, les fruits et les légumes frais, les légumes secs (lentilles, pois chiches…) et les céréales peu raffinées (blé, riz), tous largement cuisinés avec de l’ail, de l’oignon et du citron. La viande y est consommée, mais les animaux sont eux-mêmes nourris avec une alimentation riche en oméga-3, ce qui influe sur leur composition.

Comme ce n’est pas forcément le cas chez nous, préférez le poulet, le canard et les oeufs, et limitez le boeuf et le porc. Les produits laitiers sont surtout présents sous forme de fromages de chèvre et de brebis. Enfin, seule huile d’olive est utilisée pour la cuisson. Pas très compliqué, et plutôt bon, non ?

Ils sont fous les gens ! « Manger «bio» n’est pas meilleur pour la santé »

21 Mai

C’est ce qu’on peut lire sur le site du Figaro aujourd’hui ! Non mais ça ne va pas bien !!! Perso je n’y crois pas, même si cet artcile a l’air de reposer sur de solides « études » ! je vous laisse vous faire votre avis par vous-même…

Après examen d’une centaine d’articles scientifiques, deux chercheurs estiment que les aliments «bio» n’ont pas d’effet bénéfique.  

Les produits issus de l’agriculture biologique ne sont pas meilleurs pour la santé que les aliments ordinaires. Telle est la conclusion d’une étude publiée dans Les Cahiers de nutrition et de diététique par deux chercheurs honoraires de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), spécialisés en nutrition humaine et sécurité alimentaire. Après avoir examiné en détail plus d’une centaine d’articles scientifiques publiés depuis 2003, date de la remise du rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), qui concluait, lui aussi, à «une absence de différence significative», Léon Guéguen et Gérard Pascal constatent que «les faibles différences observées ne confèrent pas aux aliments “bio” un avantage nutritionnel ou sanitaire significatif dans un régime alimentaire global».

 L’été dernier, un travail similaire effectué par des chercheurs britanniques pour le compte de la Food Standards Agency avait été vivement critiqué par les associations et la filière bio. Lesquelles reprochaient aux auteurs de s’être focalisé uniquement sur les aspects nutritionnels (en oubliant les éventuels risques liés aux pesticides) et de n’avoir pris en compte que les études publiées dans des revues à comité de lecture. «Nous avons décidé, pour clore le débat, d’aborder les aspects toxicité, censés être plus favorables aux produits bio, et d’intégrer quelques études fiables publiées dans ce que l’on appelle la “littérature grise”», explique Léon Guéguen. Dans ce nouveau travail, la balance ne penche pas en faveur du bio.

 Impact environnemental contrasté 

 «Le recours aux produits chimiques de synthèse étant exclu, on retrouve logiquement moins de pesticides dans les produits bio, mais on en trouve quand même…», note en effet Gérard Pascal. La faute aux traitements phytosanitaires effectués dans les champs conventionnels voisins… Pas de quoi s’affoler pour autant : les teneurs retrouvées sont dans les deux cas très faibles. En France, en 2007, une enquête de la Répression des fraudes (DGCCRF) a montré que 92 % des fruits et légumes analysés respectaient la réglementation. Les limites maximales de résidus (dont la valeur se situe, par mesure de sécurité, à un niveau 100 fois inférieur au seuil de toxicité) n’étaient dépassées que dans 8 % des cas. À noter que le cuivre, le soufre, la roténone et l’huile de neem, parfois massivement utilisés par les producteurs bio pour lutter contre certains parasites, n’ont fait à ce jour l’objet d’aucune recherche… «Or ces produits que les gens croient inoffensifs parce qu’ils sont “naturels” peuvent être aussi toxiques que certaines molécules de synthèse», souligne Léon Guéguen. Par ailleurs, si la réduction dans les cultures bio des intrants chimiques (engrais, produits phytosanitaires) favorise la production par la plante de substances antioxydantes bénéfiques pour la santé, comme les polyphénols, elle facilite aussi celle de métabolites secondaires et de toxines naturelles dont l’innocuité n’est pas garantie, estiment les deux auteurs.

 S’il se confirme que le fait de manger bio n’apporte pas de bénéfice évident pour la santé, en revanche, l’impact environnemental de ce mode de production est globalement meilleur, mais, encore une fois, contrasté. Un groupe de travail de l’Académie d’agriculture présidé par Bernard Le Buanec, note dans ses conclusions, publiées ce mercredi, que l’agriculture bio permet de réduire les teneurs en nitrates et pesticides des eaux de surface et souterraines. De même, la qualité physique et biologique des sols est améliorée, mais cette pratique peut à la longue «induire un appauvrissement en certains éléments minéraux, qui deviennent alors limitants pour la production». De même, si la biodiversité est plus riche sur les parcelles cultivées en bio, l’impact sur la réduction des gaz à effet de serre et la consommation énergétique reste «difficile à évaluer», avec «des résultats variables».

 Mais, en pratique, ces effets positifs ne sont pas opérants du fait de l’éparpillement des parcelles bio. Pour y remédier, les académiciens proposent de «concentrer» les exploitations bio dans certains territoires sensibles, comme les bassins versants ou les zones de captage d’eau potable. Mais ce regroupement n’est pas sans risque. «Aujourd’hui, les champs bio sont en partie protégés des parasites par les agriculteurs conventionnels qui traitent tout autour, note Léon Guéguen. Si on les rassemble au même endroit, les cultures pourraient être détruites en cas de forte épidémie.»

 Sinon le lien, c’est ici !