Archive | mars, 2013

La côte de boeuf n’a plus la cote

7 Mar

Comme on pouvait s’y attendre le chevalgate chamboule nos rayons ! Les ventes de plats cuisinés surgelés à base de boeuf ont chuté de 25% (selon une étude de SymphonyIRI, spécialiste des études sur la consommation).

Selon un sondage BVA, un quart des Français déclare ne plus consommer de plats cuisinés à base de viande : c’est énorme en si peu de temps !

Ce que cette affaire a révélé, c’est une vaste tromperie à l’échelle européenne (voire plus…?) et qu’il y a un gouffre entre ce que nous croyons acheter et ce qui se retrouve réellement dans notre assiette : sur chaque emballage, nous voyons les ingrédients, parfois illustrés par de beaux dessins… ne soyons pas dupes du marketing !

Cela serait un peu ma conclusion de l’affaire. Car il ne faut peut-être pas jeter le poney avec l’eau de la mangeoire… Cela ne nous empêche pas de pousser la porte de la boucherie de quartier, de faire confiance à son professionnalisme, son sérieux et l’amour de son métier. Au fond, c’est peut-être cela qui fait la différence. Je ne crois pas qu’on puisse aimer son métier lorsqu’on cherche à faire du chiffre à tout prix, que l’on se préoccupe plus du rendement que de la qualité.

Et ne parlons pas des antibiotiques administrés aux animaux d’élevages intensifs et que nous absorbons ensuite.

Et vous avez-vous changé votre façon de consommer ? Achetez-vous moins de viande ? Ou avez-vous changer de lieu d’approvisionnement ?

Ce soir, sur France 2, il y a un Complément d’Enquête consacré à cette thématique : je vous proposerai un petit compte-rendu la semaine prochaine !

Nos assiettes en danger : nous pouvons faire changer les choses

5 Mar

Depuis de nombreux mois, j’ai laissé ce blog à l’abandon, faute de temps principalement. Néanmoins, le contenu de notre assiette me préoccupe toujours autant et les actualités récentes m’interpellent. Bien sûr, il n’est pas normal d’acheter du cheval quand on pense acheter du bœuf et l’industrie agroalimentaire est entièrement responsable de ces dérives. Mais nous sommes complices de ce système.

Notre rythme de vie, nos habitudes nous poussent à consommer des plats en boite que nous refusons de payer cher…. Tout est là !

Cette façon de consommer ne me convient pas, alors c’est décidé, je me remets au travail ! Je vous préviens tout de suite : il n’y aura pas un article par jour, mais j’espère pouvoir vous fournir suffisamment de contenus pour que nous puissions échanger sur le contenu de nos assiettes !

Et n’oublions pas que, par notre façon de consommer, nous pouvons faire changer les choses !