Archive | avril, 2010

Le prix du fast food

30 Avr

Cette année, 10 milliards de repas ont été servis hors domicile, et le chiffre pourrait doubler encore dans les 5 ans à venir. Une révolution de notre mode de vie… à la française ! Un rythme de travail qui s’accélère, des déplacements plus importants, la féminisation au travail qui atteint désormais 83 % sont responsables de ces bouleversements sociologiques. Le principal bénéficiaire de cette révolution culturelle et culinaire, c’est la restauration rapide. Toute l’année, mais aussi sur leur lieu de vacances, les Français se tournent de plus en plus vers les fastfood, rapides, pratiques et pas chers ! 1 repas sur 7 aujourd’hui, 1 sur 4 dans quelques années. Pour les professionnels, un énorme filon à exploiter. La qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Il y a encore beaucoup d’abus, des nourritures indignes, et donc de problèmes de santé ou de risques. Mais petit à petit, le marché s’organise. Il tendrait aujourd’hui vers une certaine diversité, cuisines du monde, bio, équilibrée, une nouvelle mode tendance de consommation raisonnée. Alors peut-on vraiment manger vite et bien ? Y a-t-il aujourd’hui des modes de restaurations rapides de qualité et bon marché ?
Le prix du fast food
Un reportage de Jérôme Soulard, Michel Guétienne, Valérie Lucas et Vincent Bouffartigue -> ici

Douceurs Citron

29 Avr

L’intolérance au gluten et au lactose que l’on suspecte m’incite à changer ma façon de cuisiner et je vois mon frigo autrement ! Au lieu de me morfondre sur tout ce que je n’ai plus le droit de manger, j’ai décidé de partir à la découverte de plaisirs culinaires inconnus ! Le mois d’avril a donc été riche en aquisition de livres de cuisine : je vous propose de découvrir mes trouvailles et mes impressions ces prochains jours !

Je commencerai par Douceurs Citron, de la célébre bloggeuse Cléa. Je vous conseille d’ailleurs d’aller faire un tour sur son site : http://www.cleacuisine.fr/

Déjà le livre est très très beau ! Les photos sont magnifiques… bref un beau cadeau à offrir, pour pas trop cher en plus : 9,40 sur Amazon.

Côté recette, on retrouve aussi bien des classiques comme la tarte au citron, que les « Madeleines toniques », le Fondant au citron, un Soufflé au thé matcha  ou des  Tartelights  » banane et citron vert.

Bon je n’ai pas encore testé les recettes mais ce sera chose faite ce week-end : le printemps qui arrive donne envie de peps et de palais qui pétillent : avec le citron, ça doit aller !

Par contre, je pensais qu’il y aurait des idées d’alternatives à la farine de blé, mais je n’ai pas trouvé… je vais donc creuser et vous ferai part de mes trouvailles prochainement !

Bonne dégustation !

Inde: 70 ans sans boire ni manger ?

28 Avr

AFP -Un ascète hindou de 83 ans affirmant avoir passé plus de 70 ans sans eau ni nourriture vient d’être placé en observation dans un hôpital d’une ville de l’ouest de l’Inde par une équipe de médecins fortement intéressés par son cas. Le yogi à la longue barbe, Prahlad Jani, a été admis dans un hôpital d’Ahmedabad pour une série de tests médicaux et une observation 24 heures sur 24. « De cette observation jaillira peut-être la lumière sur la survie de l’homme sans eau ni nourriture », a déclaré le Dr G. Ilavazahagan, directeur de l’Institut national de défense spécialisé en physiologie.

Cet institut fait partie de l’organisation de recherche et développement du ministère de la Défense, qui a déjà mis au point l’an dernier des grenades bourrées de piment rouge pour étourdir des émeutiers. Les tests médicaux pourraient « aider à élaborer des stratégies de survie lors de catastrophes naturelles, de conditions extrêmes de stress ou pour des missions spatiales sur la Lune ou sur Mars », a commenté le Dr Ilavazahagan.

Les médecins feront passer à l’ascète un scanner utilisant l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Son cerveau et son activité cardiaque seront mesurés par des électrodes et il subira aussi des examens sanguins. Les tests devraient durer entre 15 et 20 jours. Depuis le début, le sage n’a pas bu une seule goutte d’eau, ne s’est pas alimenté et n’est pas allé aux toilettes, selon le Dr Ilavazahagan. « Le recours au scanner vise à comprendre quelle est l’énergie qui soutient son existence », a-t-il ajouté, expliquant que des soldats pourraient bénéficier de son apparente capacité à survivre.

« Jani dit qu’il médite pour avoir de l’énergie. Nos soldats ne pourront pas méditer mais nous aimerions quand même en savoir plus sur l’être humain et son corps », a-t-il poursuivi. Les résultats devraient être connus d’ici deux mois. Deux caméras fonctionnant 24 heures sur 24 ont été placées dans sa chambre tandis qu’une caméra mobile le suit quand il doit sortir, a expliqué le neurologue Sudhir Shah qui fait partie de l’équipe. Selon le yogi, originaire du Gujarat, une déesse l’a béni à l’âge de huit ans, lui permettant de vivre sans nourriture.

Les guerriers du goût

23 Avr

Slow Food compte près de 100.000 membres dans le monde. Présente dans 132 pays, cette association internationale a été fondée en 1989 par le journaliste sociologue Carlo Petrini après l’implantation de Mc Donald dans le centre historique de Rome. Son emblème : l’escargot. Elle lutte contre le fast food et l’uniformisation du goût. Elle cherche à promouvoir une nourriture bonne, propre et juste, c’est-à-dire respectueuse de l’environnement et qui rémunère correctement ses producteurs. Le premier principe de Slow Food, c’est de manger des produits locaux. Les militants de l’association pensent que nous ne dépensons pas assez d’argent pour manger. Pour eux, il faut combattre la mondialisation de la nourriture et la logique de production à bas coût. De fait, le mouvement est critiqué pour être trop élitiste. Slow Food défend un peu partout dans le monde des produits de niche menacés par le marché dominant. Il a mis en place des « sentinelles », sortes de labels. On en dénombre 300. En France, les plus emblématiques sont la lentille blonde de Saint-Flour ou le porc noir de Bigorre. Notre équipe a rencontré ces militants en Californie, en France et en Italie, où le mouvement est né.
Un reportage de Sébastien Legay et Mathieu Dreujou – >ici

Produits laitiers : bons ou mauvais pour la santé ?

20 Avr

Aujourd’hui, je vous invite à lire le dossier très bien fait paru sur le site L’Internaute : Produits laitiers : bons ou mauvais pour la santé. C’est complet et l’article a le mérite de peser le pour et le contre… chacun fait/pense bien ce qu’il veut après ! Bonne lecture !

http://www.linternaute.com/sante/nutrition-digestion/produits-laitiers/

 

Des dizaines de milliers de Français ignorent leur intolérance au gluten

19 Avr

AFP – Vous souffrez de diarrhées chroniques, maigrissez beaucoup, manquez de calcium, de fer ou de vitamines, vous êtes fatigué : vous êtes peut-être atteint d’une intolérance au gluten ou « maladie coeliaque », comme des dizaines de milliers de Français dont la grande majorité ne le savent pas.

Le gluten est une protéine que l’on trouve dans trois céréales : le blé, l’orge et le seigle. « Je peux manger de tout, Sauf trois petites graines, Seulement ces trois p’tites graines, Il y en a partout », disait « Le conte sans gluten », un spectacle présenté en 2009 à Paris.

On ne parle pas d’allergie -qui se manifeste par un effet immédiat- mais d’intolérance, « plus sournoise et plus dangereuse », selon Christophe Cellier, gastro-entérologue à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris. Car la maladie coeliaque (du grec koilia, intestin) « empoisonne progressivement », dit-il, en provoquant des lésions du duodenum, la partie haute de l’intestin grêle.

On diagnostique cette maladie inflammatoire par la présence d’anticorps dans le sang et par une biopsie du duodenum qui fait apparaître une destruction des villosités, en forme de vagues, qui empêche l’absorption de vitamines et nutriments tels que le fer, le calcium ou l’acide folique (vitamine B9).

Maladie auto-immune, elle est largement d’origine génétique mais aussi peut-être virale et d’origine alimentaire. Selon le Pr Cellier, c’est « une des maladies les moins bien diagnostiquées », avec une estimation de jusqu’à 500.000 personnes atteintes, mais « seulement 10% diagnostiquées ».

Il est vrai que les symptômes sont variés. Chez le jeune enfant, la forme est classique : diarrhée chronique, fatigue, anorexie, ventre ballonné, ralentissement de la croissance… Chez l’adulte il peut y avoir aussi des crampes musculaires, des aphtes, des migraines, des aménorrhées, voire de l’obésité. La maladie peut encore être silencieuse.

Les conséquences d’une maladie coeliaque non reconnue peuvent être graves : anémie et déminéralisation osseuse (ostéopénie), du fait de la mauvaise absorption du fer ou du calcium, mais aussi maladies auto-immunes comme le diabète insulino-dépendant ou l’hépatite auto-immune, voire cancers tels que les lymphomes. Si la maladie n’est pas diagnostiquée, le risque de mortalité est multiplié par 1,3 à 3,9, selon des études.

La maladie coeliaque ne se guérit pas et impose une suppression à vie des produits à base de gluten. Attention aux farines bien sûr, mais aussi aux amidons ou gélifiants. Attention aussi aux préparations à base de viandes hachées industrielles, au boudin noir industriel, au surimi, aux frites précuites, aux figues sèches, au sucre glace, à certaines crèmes glacées, à la bière, à certains currys et moutardes…

De plus en plus, on trouve des produits sans gluten dans les magasins diététiques, mais aussi dans de grandes surfaces. La gamme s’est élargie, avec, outre les biscuits, des spaghettis, des baguettes pré-cuites ou des fonds de pizza. Sur le site de l’Association française des intolérants au gluten (Afdiag), on trouve des recettes de pâte à choux, de gâteau au chocolat ou de gougère bourguignonne.

Les produits sans gluten sont en général plus coûteux, mais l’assurance maladie rembourse 45 euros par mois pour couvrir le différentiel avec les produits ordinaires.

L’Afdiag vient de réaliser un film sur l’intolérance au gluten, accessible prochainement sur son site (www.afdiag.fr), qui comprend notamment un dessin animé pour les jeunes racontant l’histoire de Raoul. Elle organise aussi des semaines de vacances sans gluten pour sensibiliser les enfants et dédramatiser la maladie.

Bonnes adresse à Lyon

18 Avr

Quand on est allergique ou intolérant et qu’on doit consommer des produits « sans » gluten, lactose, arachide… c’est souvent très très compliqué de faire ses courses et la déprime nous guette à chaque coin de rayon d’une superette !

Sauf si vous allez à Parallerg, 2 rue Bonnefoi, Lyon 3e

ou à L’Epicerie des Allergiques : 129 rue Bollier, Lyon 7e

Je n’y suis encore jamais allée, mais vos avis sont les bienvenus si vous fréquentez ces endroits !

C’est pas si compliqué !

16 Avr

100 g de carottes couvrent 204 % des besoins quotidiens d’un adulte en Provitamine A

100g de kiwis, 250 % en vitamine C et 25 % en vitamine E

100g de bananes, de pommes de terre ou d’avocats couvrent 7 % des besoins en vitamine B1 !

 

Le bonheur est dans la variété !

14 Avr

En fait, une fois qu’on a intégré qu’il n’existe d’aliments magiques, on comprend qu’il faut varier le contenu de nos assiettes !

Une alimentation monotone risque d’engendrer des déficits ou des excès; grâce à la variété nous sommes plus certaines de couvrir nos besoins.

Il n’y a pas non plus de bons ou de mauvais aliments ! C’est la quantité et la qualité dans nos assiettes qui déterminent une « alimentation santé ».

Soyons donc créatifs en cuisine !

Une bonne façon d’y parvenir est de changer nos lieux d’approvisionnement : nous nous laissons plus facilement surprendre lorsque nous perdons nos repères.

Prenons un exemple : les pommes ! Comme moi vous prenez soit des goldens, des galas ou des granny ? et bien, c’est dommage car il existe à peu près 7 500 variétés de pommes dans le monde… Un peu réducteur de n’en manger que trois, non ?

Mais concrètement, t’as quoi ?

12 Avr

C’est bien souvent la question que les gens se posent en effet quand on leur dit que , la raclette, ça va être compliqué… Ils nous regardent avec des yeux ronds en se demandant comment c’est possible que MOI, j’ai dit ça….

 Et bien souvent, nous sommes aussi face à des personnes qui sous estiment le mal-être que cette intolérence provoque. En quelques mots très simples et compréhensibles par tous, l’intolérance au lactose, ça donne des ballonnements, des diarrhées, des douleurs abdominales, des crampes abdominales, ou des périodes de constipation. Le tout de façon alternée mais régulière…
Sachant que le lactose est partout, ou presque, nous vivons quotidiennement avec ce mal-être. En plus des douleurs physiques, c’est un vrai poids psychologique.

 Les troubles peuvent apparaitre 20 minutes après l’ingestion de l’aliment coupable, ou quelques heures après, ou le lendemain. Cela dépend de la quantité de lactose absorbée et de l’intolérance.

 Mais le plus surprenant, ce sont les troubles annexes :
fatigue chronique, humeur dépressive, membres douloureux, vertige, maux de tête, abattement, troubles de concentration, eczéma… mais nous y reviendrons plus en détail dans un prochain épisode !